"Nous annonçons aujourd'hui (mardi) une volonté forte de participer à l'échelle des collectivités locales à la reconstruction de l'Ukraine", a dit le président de l'AMF David Lisnard au côté du maire d'Irpin, ville de la banlieue de Kiev dévastée dans les premières semaines de l'invasion russe qu'il a présentée comme une "ville martyre et héroïque" pour avoir "stoppé l'attaque" sur la capitale ukrainienne.
"L'idée est que les collectivités françaises, les communes de France et les intercommunalités participent (à la reconstruction) par de l'ingénierie juridique, administrative, technique, ainsi que par la mobilisation de moyens financiers et celle des entreprises de nos territoires", a ajouté le maire LR de Cannes, qui s'est rendu en Ukraine dès le début de la guerre.
"La ville d'Irpin a gagné, mais le prix a été très lourd", a reconnu M. Markouchine qui a insisté sur le besoin de reconstruire "avant l'hiver" certaines infrastructures de la ville où s'est rendu il y a deux semaines le président Emmanuel Macron, accompagné du Premier ministre italien Mario Draghi, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président roumain Klaus Iohannis.
"L'un de nos plus grands problèmes, c'est l'infrastructure sociale, les écoles, les jardins d'enfants. Si on ne les reconstruit pas les enfants ne peuvent pas être scolarisés et les habitants ne peuvent revenir", a affirmé le maire qui a estimé à 50 millions de dollars les besoins les plus urgents.
Selon l'AMF, 75% de la ville ont été endommagés, "avec plus de 12.000 bâtiments touchés et 885 bâtiments complètement détruits".